#PauseParesseuse : lâcher prise

Ma pause de 2 minutes
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Hors de Contrôle

S’il y a bien une chose que je n’aime pas, c’est perdre le contrôle. Ce mois-ci, je me suis sentie totalement impuissante pour ma fille. A 7 ans, elle découvre l’angoisse et tous ces maux. Moi, qui pensais qu’elle continuerait sa vie d’enfant pleine d’innocence… ce n’est clairement plus le cas. Elle angoisse pour tout : le contrôle de maths, le rendez-vous chez le dentiste, l’organisation du week-end, le minuscule bobo…

Pas un jour de sa vie en ce moment n’est pleinement serein. 

Et le pire, dans tout ça, c’est que je n’ai aucune prise sur elle. Rien n’y fait, les techniques d’écoute et de communication non-violente ne changent rien, elle reste bloquée sur son angoisse. Ah si, peut-être, la distraction et l’humour par moment lui font paraître un petit sourire au coin de son visage. 

Grandir seul(e)

Je me souviens à son âge de cette angoisse qui me rendait si timide pour prendre la parole en classe ou pour m’endormir seule dans le noir. Cette sensation si désagréable, j’aimerai tellement qu’elle ne la vive pas. 

Pourtant, à la bibliothèque, on a lu le livre sur Les émotions de la famille Blaireau-Renard (je vous mets le livre plus bas) qui nous a fait du bien. Le dessin animé est assez connu des enfants. Dans cette BD, de mémoire, il y a la colère, la joie, l’angoisse, la tristesse, le dégoût. Pour chaque émotion, une histoire est racontée et une page est dédiée à l’émotion pour savoir en quoi elle est utile. Parfait, pour donner une vision optimiste des émotions désagréables. 

L’angoisse arrive avec l’âge de raison… Oui, ma fille a désormais conscience d’elle-même, de ses peurs, de ses inquiétudes et des défis que l’avenir lui réserve. Elle veut affirmer qui elle est mais n’a pas encore toutes les clés pour se lancer dans cette grande étape de vie.

Main dans la main

Je n’ai pas hâte (je pense comme tout parent) qu’elle découvre certains aspects de la vie du monde des adultes. La guerre, le défi climatique, les pénuries, je ne peux pas la préserver de tout. Même si aujourd’hui encore, elle a très peur de la sorcière, elle est en train de réaliser qu’il y a bien pire que la babayaga… 

Je dois alors de mon côté me résigner à un idéal qui ne verra jamais le jour. En tant que parent parfois, il faut savoir lâcher-prise sur nos propres attentes. Je ne peux lui offrir aujourd’hui qu’une aide extérieure et ma main pour l’encourager à trouver sa place, celle où elle se sentira la plus heureuse et la plus épanouie. 

Si le cœur vous en dit, laissez moi un petit message par mail pour me dire ce qui vous tracasse en ce moment. Je vous répondrai avec toute ma simplicité.

💚💚💚

Laura A.

Cet article est tiré de la Newsletter d’OptiMoms du 14/06/2024. Abonnes toi pour les recevoir en exclusivité 😉

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