Vacances : gérer l’absence des parents
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C’est parti pour l’aventure chez papi et mamie ! Les plus petits prennent leur doudou quand les plus grands font déjà la moue. Partir en vacances chez les grands-parents, c’est une expérience qui fait grandir. Pourtant, nombreux sont les enfants qui se mettent à pleurer avant le départ pour ne pas se séparer de leurs parents. Savoir que maman ou papa ne sera pas là est une angoisse à laquelle ils n’ont pas envie d’être confrontés. Tous les stratagèmes sont bons pour éviter la séparation.
Alors, comment aider notre enfant à mieux vivre la séparation ? Est-il bon pour lui d’être séparé de ses parents le temps des vacances ? Quelles sont les petites habitudes qui vont lui permettre de passer bon moment sans trop penser à nous ?
Gérer ses émotions est plus facile grâce à une bonne préparation avant le départ en vacance en famille. Je vous donne tous mes conseils de slow parent pour adoucir la séparation, gérer la distance et l’absence et lui permettre de grandir en toute sérénité.
Se préparer pour gérer notre absence pendant les vacances
Une bonne communication pour rassurer
Les enfants n’ont pas toujours la notion du temps. Jusqu’à l’âge de 6 ans à peu près, les enfants ont dû mal à se repérer dans le temps. Dès que l’annonce du départ est faite, ils peuvent trépigner d’impatience et faire leurs bagages immédiatement… même si les vacances ne sont prévues que dans 2 semaines. Sans leur dire trop tard ou trop tôt selon leur âge, il vous faut trouver le bon moment pour vous permettre de préparer la séparation. Il n’y aura rien de plus compliqué pour un enfant qu’une séparation le jour même sans en avoir parlé avant ce qui serait vécu par lui comme un abandon.
Le plus important est donc de communiquer avec votre enfant.
“Ma chérie pendant les vacances d’hiver, tu iras passer une semaine avec papi et mamie. “ Si des activités sont prévues, n’hésitez pas à lui en faire part, surtout si ce sont des moments en famille qu’il apprécie particulièrement.
Etre à l’écoute de ses émotions
À l’annonce de cette future séparation, il y a souvent plusieurs réactions :
– il n’a pas du tout l’intention d’y aller et vous donne tout un tas de raisons “chez papi et mamie, ils n’ont pas la tv”, “je veux rester avec mes copains”...
– il saute de joie “Youpi, on va s’éclater”
– il veut rester avec vous “maman, je veux rester avec toi”
En tant que parents, ce sont parfois des mots difficiles à entendre. Si votre enfant ne veut absolument pas y aller, mais qu’il n’y a aucun moyen de faire autrement, préparer son départ est indispensable.
Les enfants aiment les routines bien préparées. Donnez-lui tous les éléments qui vont pouvoir le rassurer sur le trajet en lui-même. Qui va l’emmener ? Comment ? Avec qui ? Combien de temps ?
On plie bagage !
L’étape des bagages est essentielle pour lui permettre de mieux gérer votre absence pendant toute la période. Les enfants adorent sortir les valises et pourraient les remplir uniquement de tous leurs jouets et peluches. Selon l’âge de votre enfant, n’hésitez pas à le faire participer pour organiser les vêtements, petites culottes et chaussettes. Il sera moins perdu une fois arrivé dans la demeure familiale. N’hésitez pas à le laisser choisir les affaires qu’il préfère tout en veillant à ce que cela corresponde à la saison. En juillet, pas besoin de bonnet ;).
Parents : on retient un peu ses larmes
L’angoisse de la séparation est souvent ressentie par les enfants, mais vous pouvez également appréhender de les laisser sur une longue période. Et, c’est tout à fait normal, puisque votre quotidien tourne autour d’eux. Même si vous avez le cœur un peu serré, il vous est nécessaire de garder votre calme devant vos enfants en étant positif. De votre côté comme du sien, la séparation permet d’expérimenter le manque et ses bienfaits. Même si la situation vous met dans un certain inconfort émotionnel, votre enfant n’est pas en danger. C’est une expérience de vie qui vous fera grandir tous les deux.
Oui, se séparer a du bon !
Partir en vacances sans ses parents a plusieurs points positifs pour l’enfant. Il accroît sa confiance en lui, gagne en autonomie, se libère de notre quotidien, dépasse ses limites, se sent responsabilisé… C’est l’occasion pour lui de grandir tout simplement en toute sécurité.
Communiquer à distance pendant les vacances

Le jour J : comment se dire au revoir ?
Il y en a qui prenne la fuite d’autre qui passe des minutes interminables à faire des câlins et des bisous. Prendre la décision de partir, c’est acter la séparation. En ayant pris le temps de préparer le moment de la séparation, vous pourriez bien lui permettre de vous quitter sans trop de démonstration émotionnelle qui vous pique le cœur (même si on ne peut jamais vraiment tout prévoir). Mais, pour être au plus optimal, il est toujours bon de ne pas déposer ses enfants au pas de la porte de la maison des grands-parents et de partir aussi sec !
Prévenez vos enfants que vous ne resterez que 15 minutes, le temps de les installer, de prendre des nouvelles des grands-parents et que vous repartirez après par exemple. Les enfants doivent savoir ce qui les attend et ce qu’ils pourront faire au moment de la séparation. Vous pouvez aussi prévoir ce qu’il va se passer après vos embrassades : une sortie avec papi au parc, des activités, un repas…
Ce sera également le moment idéal de leur transmettre les petits cadeaux anti-blues que je vous propose quelques lignes plus bas.
L’usage du téléphone
L’éternelle question : doit-on appeler nos enfants par téléphone ? Si oui, à quelle fréquence ?
De mon côté, j’ai souvent pensé que les vacances étaient là pour expérimenter l’absence du parent et aider l’enfant à grandir par lui-même. Les coups de téléphone n’étant réservés qu’à des moments où les enfants le demandent ou bien sûr, s’ils sont malades. Je crois qu’il faut faire preuve de souplesse en fonction de l’âge de vos enfants et de leur capacité à s’adapter à un nouvel environnement. Parlez-en avec les grands-parents pour trouver une heure adaptée dans la journée.
Mon conseil : privilégiez les appels téléphoniques avant l’heure du midi. L’appel du soir peut être compliqué à gérer. Les enfants peuvent être fatigués (vous aussi), leurs émotions sont un peu plus à fleur de peau et cela est d’autant plus gênant que l’heure du coucher est proche. Il sera plus difficile pour lui de trouver le sommeil si on lui rappelle l’éloignement de ses parents. Ainsi, le matin, vous pourrez évoquer avec lui les activités à venir dans la journée. S’il est plus facile pour lui “d’oublier” votre séparation en étant occupé par la suite.
On se retrouve ENFIN !
Le retour à la maison est attendu par les enfants, par les parents et là ce sont les grands-parents qui sont contents de souffler un peu ! 😉
Il est l’heure de se retrouver. On peut vite être décontenancé par le comportement de nos enfants quand une fois arrivé sur leur lieu de séjour, ils ne veulent plus en repartir ! Alors même qu’ils vous disaient vouloir rentrer tous les jours à la maison. Oui, mais maintenant, vous êtes là. Alors, vos enfants aiment vous montrer l’univers qu’ils se sont créé, les activités qu’ils ont faites, leurs progrès. Pour certains, le départ sera un peu difficile pour faire durer encore un peu les vacances. Ne le prenez donc pas pour vous, les grands-parents ont une place unique tout comme la vôtre. Les enfants peuvent être un peu nostalgiques de quitter un monde où les limites et les règles étaient un peu plus assouplies. Soyez attentif à reprendre votre rythme habituel en douceur, car les brutaliser avec un “c’est fini la fête” ou “ça va moins rigoler”.
Les conseils Slow pour une séparation en douceur
Parfois, le doudou ne suffit pas ! L’enfant a besoin de se rappeler de vous pour profiter pleinement de son voyage estivale. Voici quelques astuces que j’ai expérimentées pour donner un peu de baume au cœur à votre enfant :
Le sac de bisous
Comme l’histoire de Zou, vous pouvez préparer des bouts de papier sur lesquels vous pouvez apposer votre baiser rougit par votre rouge à lèvres. Votre enfant aura le loisir de choisir chaque jour dans sa boîte à bisous, les petites marques de bisous qui peuvent sentir bon votre parfum pour accompagner son endormissement.
Le compte “dodos”
Reproduisez un calendrier fait maison pour compter les dodos avant de partir ou pendant leur séjour chez les grands-parents. S’il part 5 jours, prenez 5 pages blanches que vous attachez avec une grosse pince. Numérotez les de 1 à 5. Chaque jour, l’enfant décroche une page et peut y faire un dessin. À son retour, il sera heureux de vous montrer les 5 dessins qu’il vous aura faits pendant votre absence.
Tee-shirt, parfum, bracelet, photo
Donnez à votre enfant un objet qui vous appartient et qui est pratique à transporter. Le tee-shirt est un grand classique de mon côté, car l’intérêt et qu’elles peuvent le mettre pour dormir la nuit. Vous pouvez y mettre un peu de parfum. Pour les plus grands, confectionnez avec eux un bracelet que vous garderez pour toute la semaine. Les enfants aiment ressentir votre présence à travers ces petits objets.
La carte postale
Les cartes postales sont un petit signe d’amour très attentionné. Vous pouvez envoyer des cartes sur leur lieu de vacances. Personnellement, je glisse des cartes postales dans leur valise pour chaque jour de leur séjour avec un petit message d’encouragement “tu es mon rayon de soleil”, “je pense fort à toi”… Les enfants gardent les cartes près d’eux au coucher le plus souvent, ce qui les réconforte.
Les carnets à message
Pour les plus grands entre 7 et 10 ans, vous pouvez expérimenter le carnet à message. Si votre enfant a un coup de blues, qu’il pense à vous et qu’il ne veut rien dire à ses grands-parents, offrez-lui un carnet à message : un cahier intime fermé à clef ou un petit carnet, peu importe. L’objectif de ce cahier est qu’il peut vous écrire dedans quand il en a besoin. Il pourra ainsi laisser aller ce qu’il a sur le cœur sans avoir à l’avouer directement à ses grands-parents. À son retour, vous pouvez lui proposer de feuilleter ensemble le cahier pour évoquer avec lui les émotions qu’il a ressenties et ce qui a été pénible pour lui. C’est une bonne manière de prendre du recul et de lui montrer qu’il a pu surmonter ses émotions.
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