Slow Life : se reconnecter à la nature

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En ville, nous passons « 80 % de notre temps dans des endroits clos : bâtiments ou habitacles de véhicules ». Au cours des 30 dernières années, nous avons eu de cesse de transformer nos villes en carré bétonné et de réduire notre espace de nature. Nos habitudes de vie ont été modifiées engendrant malheureusement plus de souffrance et de mal-être. Je vous propose une routine pour se reconnecter à la nature inspirée des 8 Shields de John Young.

Se reconnecter à la nature pour se sentir vivant

Selon le journaliste américain Richard Louv, nous souffrons du syndrôme de manque de nature. À force d’avoir construit des immeubles, des routes, des autoroutes, des véhicules motorisés, des technologies, nous avons progressivement perdu le lien qui nous reliait à la nature. Nos enfants sont d’ailleurs autant impacté puisqu’à ce jour leur espace de jeu libre en plein air a été réduit de 90 %.

Sans contact direct à la nature, nos enfants et nous-mêmes oublions les bienfaits qu’elle nous procure. Nous oublions qu’aller marcher en forêt, sentir la pluie sur nos visages, mettre la main dans la terre procure des sensations uniques qui nous font sentir vivant.

La ville devient notre refuge oppressant qui paralyse nos sens, notre corps et notre état d’esprit dans un état de stress continu. Nous ne nous en rendons même plus compte, car nous avons perdu le lien avec la nature et ses bienfaits.

Que faisons-nous de notre vraie nature ?

En diminuant notre contact avec la nature, notre santé est fortement impactée : hyperactivité, obésité, hypertension, asthme, dépression, retards de développements moteurs et sociaux, stress, etc. Nombres de nos problèmes de santé sont liés de près ou de loin à notre mode de vie casanier.

Charlène Gruet dans son livre « Vivre la nature en ville » fait état de 3 causes de la déconnexion avec la nature :

 Se reconnecter à la nature suite à « La sédentarité et virtualisation du rapport au monde »

Les chiffres sont préoccupants, nous passons notre temps, le nez collé à nos écrans. En 2019, on estime à 4 h 30 par jour en moyenne le temps passé sur les écrans pour une adulte. Et pourtant, 9 parents sur 10 sont convaincus de l’impact néfaste sur la santé de leurs enfants. Cette utilisation abusive a des répercussions sur l’attention, les apprentissages, le sommeil, le langage, les comportements agressifs… Il semblerait que notre dépendance aux nouvelles technologies surpassent aujourd’hui notre besoin vital de se lier à la nature.

« L ’aménagement de l’espace et la mise à distance du vivant »

Le béton a recouvert nos espaces de vie (et le recouvre encore). Par souci d’hygiène et de sécurité, nous n’avons plus accès à la terre, à l’herbe, aux fleurs. Les cours sont bétonnées à l’école, les pelouses sont synthétiques et je ne parle pas des nombreux arbres centenaires abattus pour libérer de l’espace et voir pousser des immeubles…

Pourtant, il est prouvé que l’évolution d’un enfant dans une école en pleine nature lui permet de développer son attention. Il se fait moins souvent mal (tomber sur du béton ou de la pelouse, entre nous, c’est aussi bien différent). De plus, il est également moins fragile en termes de santé puisque les bains de forêts par exemple renforcent le système immunitaire et fait baisser le stress.

Se reconnecter à la nature pour faire face à ses peurs 

Avoir peur, c’est souvent avoir peu de l’inconnu, de ce qu’on ne connaît pas ou plus. En ayant eu cet automatisme de toujours repousser la nature plus loin de nous, dès qu’elle se manifeste, le réflexe est de la chasser (salut moustique et autres objets volants non identifiés). Et pourtant, c’est notre biodiversité que nous chassons !

Et, nous le savons désormais, diminuer notre biodiversité, c’est courir à notre propre perte. En étant plus souvent au contact de la nature, nous allons mieux appréhender son fonctionnement.

Vivre avec la nature, c’est possible et c’est même plutôt conseillé.

Se reconnecter à la nature avec les 8 Shields

Depuis 1979, Jon Young étudie la connexion profonde de certaines populations et cultures à la nature. Il est connu pour avoir élaboré le projet 512. C’est un modèle inspirant et efficace qui permet de stimuler votre bien-être et votre potentiel en tissant un lien fort avec la nature. À travers 64 vidéos élaborés avec d’innombrables mentors du monde entier, vous profitez de 512 pratiques simples et efficaces pour créer un environnement social favorable et régénérateur.

Pour voir un aperçu des fondements des études de John Young, vous pouvez visualiser sa conférence TED.

Son objectif est donc de partager aux plus grands nombres, une routine de connexion à la nature grâce au mentorat « coyote » qui se compose de 8 Shields (blasons) ou valeurs :  

  1. Le bonheur 
  2. La vitalité
  3. Le focus
  4. L’empathie
  5. Le visionnaire
  6. La vivacité
  7. L’amour
  8. La présence l’empathie et le respect de la nature

Pour mettre en pratique ces 8 blasons, voici 8 exemples de pratiques faciles et accessibles à tous pour débuter sa reconnexion à la nature.

  • Le « Sit Spot » : se reconnecter à la nature en l’observant

Le « Sit Spot » est un endroit en pleine nature où vous allez passer du temps assis à observer, écouter, ressentir la nature et son rythme. Le but est d’apprivoiser ce lieu pour y trouver refuge en s’y rendant régulièrement. Chaque jour, vous allez ressentir le lien qui se tisse avec la nature pour finir par en faire partie intégrante.

  • Le partage des histoires personnelles ou ancestrales

Avez-vous déjà expérimenté de vous retrouver autour d’un feu et d’un ciel étoilé à discuter de votre vie ? Raconter son histoire personnelle encourage la confiance en soi et valorise l’expérience au sein d’un groupe. C’est aussi une belle façon de se reconnecter à la nature en se souvenant des péripéties et aventures que vous avez vécu auprès d’elle durant vos voyages en pleine nature.

  • Éveiller ses 5 sens en pleine nature

En ville, il n’est pas facile d’écouter ses sens parce qu’on passe un temps certain à faire face à ses responsabilités sans être à l’écoute des signaux corporels. En étant immergé dans la nature, vous êtes de fait, obligé de faire appel à votre instinct primaire. Lors d’une randonnée par exemple, vous allez entendre de l’eau couler, des oiseaux chanter, des animaux que vous n’avez encore jamais entendus, des fruits que vous n’avez jamais touchés, etc. Observer et marcher dans la nature est un appel à stimuler l’ensemble de vos sens.  

  • Exprimer sa gratitude

La tête baissée sur son téléphone ou cloîtré chez soi, il est difficile de voir que le monde apporte de nombreuses petites choses qui nous permettent de vivre tout simplement. En vous concentrant sur ce que la nature donne, vous allez développer un état d’esprit positif en étant reconnaissant de ce que la nature vous apporte. Vous pourrez ainsi remercier la nature de vous donner le sourire grâce à un rayon de soleil, d’apporter la pluie pour arroser votre potager… .

Vous connaissez la psychologie positive ? Développez votre état d’esprit positif grâce à mon article : La psychologie positive : explorez votre capacité à vivre le bonheur.

  • Écouter le langage des oiseaux

Pour être plus à l’écoute de notre environnement, quoi de mieux que d’écouter le chant des oiseaux. Savez-vous reconnaître quels sont ces oiseaux qui chantent à tue-tête depuis le chêne devant votre fenêtre ? Prenez de la hauteur pour décrypter la nature qui vous entoure au travers des yeux des volatiles.

  • se reconnecter à la nature en suivant les traces des animaux

Allez sur les chemins de campagnes ou de montagnes proches de chez vous pour y découvrir les traces de pas laissées par les animaux. Vous allez développer votre capacité d’observation et vous rendre compte de la diversité des êtres qui peuplent la nature. Pour les plus curieux, il s’agirait de pister un animal pour peut-être arriver à le voir ?

  • Les techniques primitives de survie

S’immerger en pleine nature, c’est aussi installer votre bivouac et découvrir des techniques primitives de survie. Allez-vous réussir à faire des étincelles pour le feu, cueillir des fruits ou trouver des plants de légumes, reconnaître des plantes médicinales ? Donner de l’importance à la connaissance de la nature fait baisser vos angoisses et votre anxiété face à cette nature sauvage.

En s’inspirant des pratiques des peuples autochtones du monde entier, John Young ouvre aux citadins la possibilité de recréer un lien bénéfique pour l’homme et pour la nature. Provoquer une reconnexion avec la nature, c’est aussi prendre conscience de notre état physique et mental. Pour s’adonner à de nouvelles routines bien-être et balayez vos mauvaises habitudes, inspirez-vous de mon article : Slow Life : la routine, elle est mortelle ?

Sources :

Ireps Rhône Alpes, Promotion de la santé environnementale, 2011

https://vousparmacif.macif.fr/temps-d-ecran-adultes-accros-outils-numeriques

https://www.jonyoung.org/

Charlène Gruet – Vivre la nature en ville – édition Ulmer

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