Opposition à 2 ans : les 3 révélateurs caractéristiques
Prenez le temps de lire cet article selon ce que traverse votre enfant car il va vous permettre de prendre conscience de l’évolution de votre enfant. Vous n’êtes pas seule ! Même si j’ai déjà une grande fille de 5 ans, je n’ai pas pu m’empêcher de retomber dans mes bouquins lorsque ma 2ème fille a eu 2 ans. Chaque enfant est différent et les phases qu’il traverse sont propres à leur tempérament.
Vous trouverez dans cet article 3 thématiques principales :
- la phase d’opposition (j’ai surnommé ma fille “jack-jack” comme le bébé dans le film d’animation the incredibles car elle n’en fait qu’à sa tête !🤪). Plus sérieusement, je vais aborder la phase du non, sa peur du chien et les difficultés pour le coucher.
- le début de la propreté (on est impatient !). Vous pourrez y trouver des astuces pour l’aider à aller au pot > l’aide précieuse du bébé, les difficultés face à ces excréments, et une marque de couche que j’affectionne.
- le langage (un mélange d’un peu de tout incompréhensible 🤔) : passez du temps à décrypter ce que veut vous exprimer votre enfant que ce soit par le langage et les grimaces. Je vous donne également en fin d’article ma petite découverte pour en finir avec la tétine qui abîme les dents de ma fille.
1. La phase d’opposition : l’indépendance à 2 ans
“Non, pas envie !”
Ma fille a tout d’un coup décrété qu’elle n’avait pas envie d’aller au pot quand je lui demande où se met en colère quand je lui oppose un non. Bienvenue dans la phase d’opposition ! À cet âge, il vaut mieux rester ferme et proposer les activités quotidiennes de façon ludique afin de ne pas ancrer “misscolère” dans un état de “petit monstre”. En effet, il est important de préserver notre propre énergie en nous concentrant sur des émotions positives plutôt que de laisser émerger notre agacement face à ce déferlement d’opposition. Plus facile à dire qu’à faire, mais pourtant cela est tellement bénéfique pour le développement de votre enfant.
Si un parent est en colère, l’enfant sait très bien reconnaître cette émotion ainsi que la peur et la tristesse. N’oublions pas que les enfants nous observent et nous imitent à la perfection. Un enfant calme est un parent calme. Cela ne l’empêchera pas de nous tester, mais garder son calme l’encouragera à ne pas reproduire cette émotion, car il sera décontenancé par notre attitude patiente.
Evitez de lui donner des surnoms qui portent sur ses états d’âmes : grincheux, grognon, colérique, … Toutes ces étiquettes s’imprègnent en lui et cela risque d’installer l’attitude que vous ne souhaitez pas voir en lui.
Petit conseil : repérer les colères de votre enfant
Prenez le temps de repérer les moments de la journée, les situations qui l’énervent et l’intensité des colères pour vous permettre de mieux les gérer lorsqu’elles surviennent ou tout simplement les éviter par le jeu. Exemple : votre enfant ne veut pas aller au lit, et si vous lui proposiez de l’y emmener en faisant l’avion ? À coup sûr, vous passerez un meilleur moment tous les 2 et cela donnera une énergie positive qui l’incitera à garder le sourire (et vous aussi par la même occasion).
Le chien, reflet de sa colère
Ma fille de 2 ans ne veut absolument pas que mon chien s’approche d’elle. C’est un gros chien (golden retriever) très attaché aux humains, si vous voyez ce que je veux dire… Par contre, avec le chat, ça se passe mieux, elle le caresse et le laisse faire sa vie. Alors pourquoi, avec le chien, c’est plus difficile ? Les psychologues appellent cela “une peur en miroir”. Ma fille sait que le chien peut aboyer notamment lorsqu’il est en colère, sentiment qu’elle connaît bien en ce moment. Elle pense donc que le chien traverse le même sentiment qu’elle et peut donc la mordre.
Le sommeil : “Je ne veux pas me coucher ! “
Parfois, il arrive que ma fille ait décidé qu’elle n’irait pas se coucher. Elle pleurniche ou demande des câlins interminables, demande “encore livre”. Au bout de 5 livres, maman n’en peut plus, tchoupi est sympa, mais maman aimerait bien aller se coucher. Tout cela est normal, les petits rituels instaurés lui permettent de le protéger de la peur, c’est rassurant que l’organisation du coucher soit toujours la même. Alors, optez pour celui qui vous convient le mieux et n’en changez pas ! Pour nous, c’est pipi, les dents, “lire” et au lit avec une petite chanson. Tout ce qu’il y a de plus classique, je crois, mais cela fonctionne bien. Nous changeons régulièrement la personne qui va la coucher pour éviter qu’elle ne s’habitue trop à une seule personne. C’était devenu un problème pour mon aînée qui ne voulait jamais être couché par son père. Pour la plus petite, on la couche à tour de rôle, une fois le papa, une fois la maman et quand la grande sœur de 5 ans en a envie.
Petit conseil : un peu de lumière pour se sentir rassuré
Une petite lumière peut toujours aider l’enfant que ce soit une porte qu’on laisse entrouverte ou une veilleuse, cela lui permet de se sentir moins seul.
Vous pouvez vous rendre sur le blog de https://www.je-suis-papa.com/top-10-veilleuses-enfant/ pour choisir la veilleuse qui vous convient.
2. Le début de la propreté : le pot
Rien de mieux qu’une petite vidéo des Maternelles pour une petite explication de l’apprentissage de la mise au pot. Je vous donne mon retour d’expérience juste en dessous 😉
Jamais sans ma poupée !
Passer des couches au pot, c’est un peu le stress pour les parents, mais il ne faut pas que cela le soit pour notre enfant, car sinon on risque d’y passer un long moment ! Le plus important, à mon sens, est de lui proposer le pot quand il est prêt. Pour moi, le signe le plus évident c’est quand il sait monter et descendre un escalier.
Pour ma fille, nous avons commencé par le jeu. Aller au pot avec sa poupée installée sur un petit pot pour ne pas être seule près des WC. Elle a compris assez rapidement pour le pipi, pour le caca, c’est une autre histoire !
Du coup, lorsque je la sollicite pour aller au pot, je lui dis “on va mettre bébé sur le pot ?” . Elle y va avec entrain et j’en profite pour lui dire qu’il faut qu’elle montre l’exemple à bébé. Elle s’y installe sans problème et après, c’est un peu la roulette russe 🤭.
L’important c’est qu’elle ne se sente pas obligée et d’adapter le rythme.
Pas caca !
C’est un peu frustrant de la voir aller au pot faire régulièrement pipi, mais alors le caca…. “Misscoquine” se retient et fait caca juste après la mise au pot dans la couche culotte. Donc, j’en conclu rapidement que ce n’est pas une question de contrôle, car elle arrive très bien à se retenir systématiquement ! (phase d’opposition, es-tu encore là ?) Alors, j’ai décidé d’attaquer le sujet et nous sommes allés à la bibliothèque à la recherche DU livre qui lui permettra de comprendre ce que c’est. Rappelons que “misscoquine” a déjà fait caca dans la baignoire et qu’elle s’est mise à hurler quand elle l’a vu. (sorry 😬 on est dans le thème caca, mais je ne peux pas aborder le sujet sans aborder quelques sujets tabous !) Donc, soit je n’avais pas vu le serpent dans le bain ? Soit elle a appris que tchoupi avait décidé d’arrêter la série ? Soit elle est complètement traumatisé par ses propres excréments ?
Merci, les couches culotte ! (article non sponsorisé !)
Je profite de cet article pour faire un peu de pub 😮pour des supers couches ! 🚼 ça m’a tellement facilité la vie pour ma 2ème que je ne regrette pas du tout d’avoir sauté le pas d’un abonnement sans engagement de couche en ligne.
J’ai parcouru de nombreux sites avant de me décider, mais j’ai craqué pour Les Little Big Change. Ce qui m’a plu déjà, c’est que le site vous explique les substances que compose la couche et pour la plupart non-nocives. Un des critères qui m’a aussi séduite, c’est la flexibilité de l’envoi. Little Big Change adresse un mail pour nous informer de l’envoi prochain des couches. Si on estime qu’on a assez de couches pour un moment on peut le reporter, dans le cas contraire, ce qui m’est arrivé de temps en temps, on peut aussi les solliciter pour un envoi plus rapide. La livraison se fait sous 2-3 jours et il y a généralement un petit cadeau dans le carton (bavoir, peluche, …).
Ma fille n’a jamais eu aucun souci avec ces couches. Pas d’irritation de la peau, pas de fuite, et elles sont toujours bien ajustées, car je sélectionne sa taille à chaque envoi pour moi (toutes les 5 semaines) en fonction de son poids.
J’ai basculé assez rapidement sur les couches culottes, il n’y a pas de surplus de coût, c’est toujours le même prix : 54 € et 44 € sur les 3 premières boîtes.
Lorsqu’on est dans la période de propreté, c’est très agréable de pouvoir retirer la couche culotte ou même désormais ma fille qui commence à l’enlever sans que je ne l’aide, un réel step pour elle qui veut être autonome !
Je vous laisse le lien si vous souhaitez y faire un tour : https://www.little-big-change.com/
3. Le langage : mais qu’est-ce qu’elle raconte ?
Un vocabulaire qui s’enrichit, mais pas toujours compréhensible !
La 2ème année est la plus riche dans le développement du vocabulaire : de 160 mots, on passe à 1000 mots. Alors attention à ce que vous dites, car bébé retient tout (preuve à l’appui ci-dessus ;-))
Bon, actuellement, c’est un vrai régal ! Nous avons des fous rire régulièrement, car notre petite filoute a du mal à se faire comprendre ce qui donne à peu près ceci :
Bébé : “Maman, pouille”
Maman : Je regarde mon conjoint d’un air très interrogatif. (t’as compris ce qu’elle a dit ?)
Papa : Regard du papa 🤨- Nop !
Bébé : “Maman, pouille, pouille, pouille !!!!” (bébé s’énerve.)
Papa, Maman : On cherche bébé : “Débarbouille ? Mouille ?”
Bébé : Regard désespéré dans ses yeux… 😟
Papa : “Ah oui, je sais : Babiboule !” (nom pour le babibel que nous avions rebaptisé la veille en babiboule)
Bébé : OUI !😀😍🤩 (sourire d’extase, énorme satisfaction)
= 10 min de conversation pendant le repas avec bébé
Des exemples comme celui-ci, j’en ai plein et je suis certaine que vous en avez aussi !
Les grimaces : c’est quoi cette tête ?
Ma fille fait des grimaces quand je la réprimande… Elle a compris que cela détendait l’atmosphère alors elle me le fait à tous les coups et moi bien évidemment en mère modèle… Je pouffe de rire ! À cet âge, c’est un vrai petit clown, elle veut être le centre de l’attention et elle y arrive bien. Elle imite également à la perfection les animaux🐒 et les chansons qu’elle écoute en boucle sur ces livres musicaux. 🎶
Elle contrôle à merveille le “boudin”, la lèvre inférieure en avant et le sourire à l’envers, les bras croisés.👿 Elle s’oppose gentiment lorsque j’affirme mon rôle d’éducation. Personnellement, ma méthode pour la débrider est de faire la même tête qu’elle, rire garantie à chaque fois.
La tétine : attention à ces petites quenottes
Je souhaitais vous en parler car ma gentille pharmacienne m’a indiqué une sucette qui a révolutionné mon approche de la tétine. En effet, je n’avais pas vraiment envie que ma fille continue la tétine car elle les mâchouille et je me retrouve tous les 2 jours à racheter un lot de tétine.🤑 Alors, je cherchais une alternative pour qu’elle puisse continuer à mâchouiller tout en n’étant pas trop frustré de quitter sa tétine. Et j’ai trouvé le machouyou ! et c’est un vrai soulagement. Vous en trouverez un peu partout en commande sur Internet, je vous adresse un lien direct pour vous éviter de rechercher : https://www.machouyou.com/
C’est également idéal pour éviter que les dents de votre bébé soient mal placées suite au placement du pouce ou aux tétines (même si elles sont de plus en plus élaborées pour éviter que les dents de devant soient trop avancées).
Je recommande donc cette innovation qui permet de faire la transition en douceur. Ma fille l’utilise en journée et pendant la sieste actuellement et cela fait 1 semaine.
Alaska.
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