Mon enfant refuse d’aller à l’école !

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« Maman, j’ai mal au ventre, « ça me stresse trop, je veux pas faire la dictée », « les copains, ils se moquent de moi », « Je veux plus y aller, je préfère jouer »

Si vous avez déjà entendu ces phrases sortir de la bouche de votre enfant, vous n’avez peut-être pas su quoi dire. Flemme du matin, pression sociétale ou difficulté d’intégration, nos enfants ont de vrais défis à relever pour se rendre à l’école. Alors, comment fait-on le jour où il refuse d’aller à l’école ?

Qui n’a pas joué d’astuces étant plus jeune pour ne pas aller à l’école, lève le doigt ! Mal au ventre, à la tête, simulation de fièvre, ce sont souvent des symptômes physiques que les enfants mettent en avant pour ne pas aller à l’école.

Souvent, c’est la peur panique qui les amène à inventer un stratagème rocambolesque.

Voici quelques raisons qui peuvent amener votre enfant à ne pas vouloir se rendre à l’école :

  • stress du contrôle de math,
  • relation conflictuelle avec un camarade ou l’enseignant(e),
  • séparation avec les parents avec un sentiment d’abandon,
  • pression de la réussite scolaire
  • angoisse liée à sa réputation
  • besoin d’une pause dans un rythme soutenu, fatigue
  • harcèlement scolaire…

Souvent, le parent considère cela comme un caprice, mais si l’enfant présente des symptômes physiques, il est bon de s’arrêter un temps avec lui. L’état mental de votre enfant doit être entendu au risque d’aggraver une situation qui aurait pu se résoudre avec une écoute attentive des raisons de son mal-être.

La pression qu’un enfant ressent à l’école n’est pas anodine. Elle peut même inhiber ces capacités intellectuelles, sa curiosité, sa bonne humeur, sa motivation.

Vivre en collectivité n’est pas toujours simple et l’enfant peut se sentir juger s’il n’arrive pas à intégrer un groupe d’amis. Le rejet par d’autres camarades est un sujet souvent évoqué par les enfants dès la maternelle.

Il peut arriver que votre enfant refuse d’aller à l’école quelques fois dans l’année pour des raisons bien ciblées : une dispute avec un enfant, un contrôle stressant, l’angoisse d’une sortie scolaire…

Mais, quand le refus d’aller à l’école persiste tous les jours, l’enfant développe une angoisse sans raison objective. Il a l’impression d’être en danger et son corps développe des symptômes physiques identiques à ceux présents pour un sentiment de peur face à un danger réel.

Son anxiété devient problématique à partir du moment où elle l’empêche de vivre son quotidien d’enfant. L’enfant ne contrôle pas sa détresse, elle prend le dessus sur sa raison de façon durable.

De toute évidence, il est important de ne pas prendre à la légère un enfant qui refuse d’aller à l’école.

La récurrence des absences est une source d’inquiétude pour les parents. Un enfant qui ne veut plus se rendre à l’école ne le fait pas par plaisir. Il cherche à fuir une situation angoissante qui le met dans un état d’anxiété permanente vis-à-vis de l’école.

Il peut s’agir de plusieurs difficultés qui, cumulées, ont augmenté sa détresse. Malheureusement, plus vous allez retarder son retour à l’école, plus son anxiété va s’ancrer en lui. En finalité, votre enfant va finir par penser qu’il y a un réel danger à l’école.

Pour sortir de ce tourbillon émotionnel qui entraine votre enfant à ne pas se rendre à l’école, vous avez pour rôle de lui redonner confiance en lui pour affronter ses peurs.  

  • il n’a pas d’amis, se sent triste, il se replie sur lui-même
  • un des parents est malade et l’enfant ne veut plus partir de la maison par crainte que le problème de santé s’aggrave,
  • il est hypersensible et ne supporte plus la vie en collectivité, il rentre de la maison en pleurs et est inconsolable,
  • les autres enfants l’intimident, se moque de lui et votre enfant ne trouve pas le soutien à l’école pour y faire face, il a des périodes de tristesse soudaine
  • la peur de l’échec, ne veut pas faire d’erreurs et s’en ronge les ongles, n’arrive pas à dormir,
  • il se met une pression importante pour réussir à la perfection sa scolarité, ne pratique plus d’activité extérieure qui lui plaisait auparavant, se sent submergé par le travail à fournir,
  • des difficultés d’apprentissage et n’arrive pas à répondre aux attentes des enseignants
  • il s’ennuie à l’école et n’y trouve pas d’intérêt,

Il n’est pas toujours facile de savoir comment se positionner face à un enfant qui éprouve une détresse physique et émotionnelle.

Voici 3 étapes incontournables pour aider votre enfant à sortir de ce cercle vicieux :

Il est nécessaire d’avoir un dialogue ouvert pour accueillir les émotions de votre enfant et lui laisser la possibilité d’exprimer ce qui l’angoisse. Un enfant peut avoir peur de dire ce qu’il se passe notamment dans les situations de harcèlement en raison des potentielles représailles. Votre parole vaut de l’or et c’est, par vos paroles, que votre lien de confiance s’établit.

Si l’enfant a des maux de tête, de ventre… soyez attentif au moment de leur survenue ce qui peut vous donner une indication si cela est récurrent : le dimanche soir avant la dictée du lundi matin par exemple.

Si l’enfant ne souhaite pas parler et est replié sur lui-même, soyez rassurant et sécurisant. Votre empathie va lui permettre de s’ouvrir petit à petit. Jouer avec votre enfant peut être une manière de débloquer sa parole.

Si votre enfant a des symptômes physiques, vous pouvez vous rendre chez le médecin. Dans le cas où aucune maladie n’est présente et que vous ne le savez pas en danger, emmenez votre enfant à l’école. Il ne doit pas penser qu’il a le choix. Il est important qu’il prenne conscience qu’une absence ne peut être possible qu’en raison d’un danger réel.

En cas de refus scolaire installé, l’angoisse est tenace ! Plus l’enfant s’éloigne de ses camarades, de l’apprentissage scolaire, plus il lui sera difficile d’y revenir. Vous avez pour rôle de le confronter à ses peurs en douceur. Montrez à votre enfant que vous avez bien pris conscience de l’importance de son angoisse et qu’il est capable de dépasser ses craintes.

Vous pouvez commencer à lui faire affronter des peurs quotidiennes comme en l’emmenant sur un mur d’escalade. Par ce biais, il s’apercevra qu’il peut dépasser ses limites et ses peurs.

Encouragez-le à se rendre à l’école chaque matin avec une marque d’affection qu’il pourra garder sur lui (bracelet, dessin au feutre sur la main…).

Il est également important que vous informiez à minima son enseignant(e) pour améliorer le sentiment de soutien de votre enfant.

Travaillez sur la reconnaissance de ses émotions et expliquez-lui le mécanisme naturel de celle-ci. Plusieurs livres existent sur la thématique de refus de l’école, piochez en quelques-uns à une bibliothèque proche de chez vous pour aborder à distance sa problématique.

🍿PS : 2 films d’animation sur les émotions et l’école à voir absolument « Leo » et « Vice Versa »

Félicitez-le à chaque petit pas qu’il fait pour affronter ses craintes. Vous pouvez même, dans ce cas présent, le récompenser par un petit cadeau qui lui donnera envie de continuer sur cette voie.

Donnez-lui un espace-temps où il pourra vous raconter sa journée et ses craintes. Privilégiez un temps avant le dîner pour éviter que l’angoisse ne prenne le dessus durant son sommeil.

Faites diminuer son angoisse et son stress général avec des activités de détente telles que le coloriage, les puzzles, le yoga en famille, des exercices de respirations, des sorties au musée…

Aidez-le à avoir des pensées positives. Un enfant angoissé se fixe souvent sur ce qui l’inquiète. Or, à l’école, il y aura probablement un moment dans sa journée qui se sera bien passé. N’hésitez pas à les lui rappeler.

Continuez à rendre votre quotidien calme et serein en privilégiant la Slow Life. Donnez envie à votre enfant de se rendre à l’école avec une routine matinale douce et avec peu de précipitation.

Nombre d’enfants souffrent du système scolaire français et les parents se trouvent bien vite démunis face à la détresse de leurs enfants. Même si pour beaucoup des solutions sont trouvées avec l’école, d’autres font le choix de l’Unschooling. L’enfant poursuit ses apprentissages au côté de ses parents dans le but de maintenir son bien-être ou d’embrasser plus pleinement un style de vie Slow Life.

Sources :

Naître et grandir

Ma grande taille

Apprendreaeduquer

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