Histoire bouddhiste : savoir se tenir à l’écart des influences

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Prenez le temps de lire ce conte d’une vie passée de Bouddha et réfléchissez à ce qu’il peut vous apporter dans votre vie de tous les jours.

« Je suis pauvre et faible, dit un jour un maître à ses élèves : mais vous êtes jeunes et je vous enseigne. C’est votre devoir de trouver l’argent dont votre vieux maître a besoin pour vivre. » 

« Comment faire ? » dirent les élèves. « Les gens de cette ville sont si peu généreux qu’il est inutile de leur demander leur aide. »

« Mes enfants, reprit le maître, il existe un moyen d’avoir de l’argent : il faut le prendre et non le demander. Ce n’est pas une faute pour nous de voler, car nous méritons d’avoir de l’argent plus que d’autres. Mais mois, hélas, je suis trop vieux et trop faible pour le faire. »

« Nous sommes jeunes, reprirent les élèves, nous pouvons voler. Il n’y a rien que nous ne ferions pour vous, maître bien-aimé. »

«Vous êtes de jeunes hommes, dit le maître, et ce ne doit pas être bien difficile pour vous de vous emparer de la bourse d’un riche. Voici comment faire : choisissez un endroit tranquille où personne ne regarde. Puis, saisissez un passant et prenez-lui son argent. Mais ne lui faites pas de mal. »

« Nous y allons tout de suite, firent tous les élèves, sauf un, qui était resté silencieux et les yeux baissés. »

Le maître regarda le garçon et lui dit :« Les autres élèves sont courageux et désireux de m’aider, mais toi tu te soucies peu des difficultés de ton maître. »

« Pardonnez-moi maître, répondit-il, mais le plan que vous nous avez expliqué me semble impossible à réaliser ; c’est la raison de mon silence. »

« Et pourquoi est-ce impossible ? »

« Parce qu’il n’existe pas d’endroit où personne ne regarde. Je préférerais prendre un bol et mendier plutôt que de tolérer de me regarder moi-même en train de voler. »

A ces mots, la joie éclaira le visage du maître. Il prit le jeune élève dans ses bras et l’embrassa.« Que je suis heureux, dit-il, puisque, parmi mes élèves, il y en a qui a compris mes mots ! »

Les autres, voyant que leur maître avait voulu les éprouver, eurent honte et baissèrent la tête.

Après ce jour, chaque fois qu’une mauvaise pensée leur venait à l’esprit, ils se rappelaient les mots de leur compagnon : « me regarder moi-même ». Ils devinrent ainsi de vrais hommes et vécurent toujours heureux

Source : Un clair rayon de lumière sur Les contes des vies passées du Bouddha – Noor Inayat Khan – Edition Claire Lumière

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